Si la Société Protectrice des Animaux (SPA) a toujours eu une place particulière dans le cœur des Français, c’est qu’elle se consacre depuis de nombreuses années à la protection des animaux, en mettant en avant leur bien-être et en luttant contre la cruauté envers ces êtres vulnérables.

Mais quelles sont les données chiffrées qui se cachent derrière cette institution ? Pour comprendre l’ampleur de l’impact de la SPA, faisons un tour d’horizon de son action à travers quelques chiffres significatifs.

Refuges

La SPA dispose de plus de 60 refuges et Maisons SPA sur le territoire français. Ces refuges sont le cœur battant de l’organisation, accueillant chaque année des dizaines de milliers d’animaux en détresse.

  • Environ 40 000 animaux sont adoptés chaque année grâce à ces refuges.
  • Plus de 100 000 animaux sont accueillis annuellement, dont une majorité de chiens et de chats, mais aussi des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) comme les lapins, les hamsters ou les reptiles.
  • Près de 5 000 bénévoles dévoués soutiennent les missions de la SPA en travaillant dans ces refuges.

Missions

La SPA se démarque par ses missions variées, axées sur le bien-être, la protection et la sensibilisation à la cause animale. Pour comprendre l’essence de son action, il est crucial de détailler chacune de ses interventions.

Sauvetage et accueil

Le cœur de la SPA bat pour les animaux en détresse. Intervenant souvent dans des situations critiques, elle sauve des animaux victimes de maltraitance ou d’abandon. Durant l’été, le nombre d’animaux recueillis augmente drastiquement. En s’assurant que chaque animal bénéficie de soins appropriés, elle leur offre une chance de guérison et de réhabilitation.

Adoption

Au-delà du simple sauvetage, l’objectif principal de la SPA est de trouver un foyer chaleureux pour chaque animal. Grâce à un réseau étendu de refuges et à une équipe dévouée, environ 110 animaux sont adoptés chaque jour, leur permettant de commencer une nouvelle vie.

Sensibilisation et éducation

Pour pérenniser son action, la SPA mise sur l’éducation. À travers près de 500 interventions annuelles en milieu scolaire, elle sensibilise les nouvelles générations à la cause animale, instillant des valeurs de respect et de bienveillance dès le plus jeune âge.

Financement

La pérennité des missions de la Société Protectrice des Animaux (SPA) repose largement sur le financement qu’elle reçoit. En effet, protéger, soigner et héberger des milliers d’animaux chaque année nécessite des ressources conséquentes. La majeure partie, soit environ 80 % des ressources de la SPA, provient des dons et legs du public.

Ces gestes généreux constituent le pilier financier de l’organisation, permettant d’assurer au quotidien les soins, l’alimentation et le logement des animaux en détresse. L’adoption, bien qu’étant avant tout une mission de cœur, représente aussi une source de revenus, engendrant près de 10 % des ressources.

Parallèlement, la SPA organise régulièrement des événements de collecte, des journées portes ouvertes et des campagnes de sensibilisation pour mobiliser davantage de soutiens. Chaque euro compte, et la SPA veille à utiliser efficacement ces fonds au service de la cause animale.

Fonctionnement

La Société Protectrice des Animaux (SPA) est une organisation colossale dont le fonctionnement repose sur une structure bien rodée et des processus éprouvés. Employant plus de 700 salariés à plein temps, elle s’appuie sur une équipe professionnelle répartie entre les refuges, l’administration et les interventions sur le terrain.

Ces employés sont complétés par près de 5 000 bénévoles qui apportent une aide précieuse. Afin de garantir les meilleures pratiques, la SPA dispose d’un centre de formation interne dédié à ses équipes, leur offrant les compétences nécessaires en matière de soins animaliers, d’accueil du public et de gestion de refuge.

Il faut savoir que chaque animal recueilli coûte environ 15 euros par jour, pour couvrir ses besoins vitaux essentiels. Enfin, la transparence est au cœur de ses préoccupations. La SPA s’engage ainsi à ce qu’environ 80 centimes de chaque euro donné soient directement investis dans la protection et le bien-être des animaux.